Yaoundé: Ma vie a complètement changé

Laetitia Mboa, 24 ans est enseignante de biologie à Yaoundé. Elle nous parle de l'influence que la formation reçue au centre Rigel a eue sur sa vie.

Laetitia (à droite), en compagnie d'une amie

Parle-nous de ta famille.

Je suis née dans une famille de 4 enfants. Je suis l'aînée et la seule fille. J'ai reçu une éducation bonne et stricte. Mes parents étant pieux, ils nous apprenaient à moi et à mes frères à prier dès notre bas âge. Nous avions l'habitude de prier en famille le matin avant d'aller à l'école et le soir avant le coucher. Je me souviens que mon père avait une très profonde dévotion à la Vierge et j'en étais très impressionnée. Il nous emmenait faire des pèlerinages dans des sanctuaires marials (Mvolyé, Mont Febe). C'est ainsi que, moi aussi, au collège, j'ai commencé à me confier à la Vierge. La messe du dimanche était pour moi une priorité, cependant je n’en connaissais pas encore l’importance. A 16 ans, je faisais déjà des neuvaines de Rosaire toute seule pour mes examens. Bref, je crois que j'étais à la recherche de quelque chose que moi-même j'ignorais, jusqu'au jour où j'ai découvert le centre Rigel.

Comment as-tu découvert le Centre Rigel?

En plus d'étude, j'ai commencé à assister aux moyens de formation spirituelle que proposait le centre

J'ai découvert Rigel le 9 août 2010. Je préparais mes examens de rattrapage à l'Ecole Normale Supérieure de Yaoundé et j'étais à la recherche d'un cadre calme pour étudier. J'ai fait la rencontre d'une camarade de classe prénommée Thérèse sur le chemin de retour de l'école. Elle m'a proposé de me faire visiter le centre Rigel où elle étudiait. A mon arrivée la première fois, j'ai été très impressionnée par l'accueil chaleureux, plus encore par l’existence d'un oratoire à l'intérieur du centre. En plus de l'étude, j'ai commencé à assister aux moyens de formation spirituelle que proposait le centre et je me suis impliquée dans des activités sociales qui étaient également proposées: par exemple, en juillet 2011, j'ai participé à une promotion rurale organisée par Rigel dans des villages près de Yaoundé, en collaboration avec des étudiantes et jeunes professionnelles espagnoles. 

Quel a été l'impact de cette formation sur ta vie.

Laetitia, en compagnie de jeunes camerounaises et espagnoles qui ont participée à la promotion rurale 2011 au Centre Rigel

Ma vie a complètement changé. En suivant au début les cours de doctrine, j’ai appris à pratiquer quelques vertus et à mieux connaître le catéchisme de l'Eglise Catholique. Par exemple la messe du dimanche a acquis toute son importance, et puis le cercle (cours de formation ascétique et doctrinale), a été pour moi le tournant décisif; acquérir la sainteté est devenu une priorité. C'est ainsi que j'ai commencé à fréquenter le Christ et à l'aimer. J'ai commencé à voir le Seigneur comme un Père très aimant, ce qui a fait accroître aussi mon amour pour lui. Grâce à cette formation reçue à Rigel, j'ai appris, à travers mes pratiques de piété quotidiennes, à rester en présence de Dieu, et à faire des petites choses par amour pour lui. Alors une occasion pour moi de faire de l'apostolat était de donner des cours de doctrine aux petites servantes de messe le mercredi après-midi à la paroisse saint Paul du quartier Melen. Le désir de faire de l'apostolat n'a cessé de croître; aujourd'hui je tâche de transmettre cet amour du Christ à mes proches et mes amies.

 

Quels conseils peux-tu donner aux jeunes?

Beaucoup de jeunes empruntent de mauvaises voies par ignorance. Je leur conseillerais tout simplement de chercher à recevoir une bonne formation spirituelle, en se rapprochant des centres de l'Œuvre.